Dar Sebastien de Hammamet, Tunisie

S’il y a une demeure qui a joué un rôle capital dans la célébrité du Cap Bon, c’est bien Dar Sébastian (ou La Centre culturel international). Georges Sébastien, à l’origine douteuse, l’on dit américain d’origine roumaine. Enfant naturel du roi née d’une mère roturière. Ce fut un homme de bon goût qui débarqua à Hammamet vers 1923. Il achète un terrain et commence à ériger sur un parc de 16 Ha une maison reconnue comme la plus belle demeure de tout le littoral sud de la Méditerranée, un joyau et une leçon d’architecture.

Dar Sébastian ou La Centre culturel international se  trouve dans l’ancienne résidence du milliardaire George Sebastian du temps où Hammamet fût le summum du glamour et le lieu le plus exclusif de villégiature dans le monde. C’est à partir des années 20 que Hammamet commence à drainer une communauté d’artistes qui lui donne une dimension cosmopolite et la rend célèbre pour sa légèreté de mode de vie, qu’elle garde du reste jusqu’à aujourd’hui.  Acquise en 1959 par l’Etat Tunisien, la propriété Dar Sébastien devient en 1962 le Centre Culturel International de Hammamet (CCIH). En 1964, on y construit un Théâtre de plein air néo-grec conçu par le grand architecte français Paul Chemetov, pour abriter la même année la toute 1ère édition du Festival international. Synthèse de la scène Antique et Elizabéthaine, ce théâtre de 1200 places est assurément l’un des plus beaux « de plein air » du pourtour Méditerranéen.

La balade à l’ombre des cyprès dans le parc de la maison est très agréable. On visite la maison et ses espaces dont Le Corbusier fit aussi l’éloge. Fort célèbre pour sa somptueuse piscine en marbre blanc, sa fastueuse salle de bain avec une baignoire quadriflorée inspirée d’une cuve baptismale byzantine et mobilier années 1930-50, la maison abrite des expositions artistiques temporaires.
Malgré qu’il soit un peu malmené, le centre abrite un Jardin botanique qui compte plus de trois cents espèces végétales. Le choix des plantes s’inspire à la fois des modèles paysagers des vergers traditionnels de cette région de la Tunisie et répond également au souci d’acclimater sur cette rive méditerranéenne une variété de plantes d’origine tropicale.


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