Située à la pointe du Cap Bon, à 94 km de Tunis, Kélibia, est une ville de 49 000 habitants. Elle est la troisième ville du gouvernorat de Nabeul après Nabeul et Hammamet. Ses revenus économiques proviennent de l’agriculture, la pêche, l’industrie du meuble et le tourisme.
Actuellement, Kélibia est une ville touristique connue pour ses belles plages et sa forteresse (« Bordj »), mais aussi pour ses menuisiers. Kélibia possède également le 4ème port de pêche de la Tunisie, et ses vignobles offres le muscat de Kélibia (vin blanc très prisé par les tunisiens).
Etre une ville touristique n’est pas la vocation de base de Kélibia, puisqu’elle était -et ce depuis les romains- une base militaire maritime dont la position géographique lui permet de neutraliser en cas de guerre les bases de Sicile, de Malte et de Gibraltar. Cette vocation militaire reste toujours présente puisque Kélibia abrite actuellement l’école nationale maritime.
- Agriculture: cultures maraîchères, fruits, tabac et viticulture.
- Pêche: 4e port en Tunisie, spécialisé dans la pêche dite lamparo. C’est une activité qui se pratique la nuit. Les poissons, bleus essentiellement, sardines et maquereaux, sont attirés par la lumière des lampes et se font attraper dans les filets.
Kélibia est une petite ville du Cap Bon, connue pour ses magnifiques plages et son authenticité, une authenticité qu’elle a su garder et voire même développer au fil des années.
Histoire
La cité est fondée sous le nom de Clypea par Agathocle de Syracuse à l’époque où il procède à son invasion avortée en Afrique du Nord. Après le départ d’Agathocle, les Carthaginois conservent cette cité forte.
En 256 av. J.-C., Marcus Atilius Regulus, assiège et prend la ville au cours de la Première guerre punique puis la prend pour base de ses opérations qui avaient pour objectif de vaincre Carthage. Après avoir ravagé le cap Bon, l’offensive romaine s’achève l’année suivante par un échec cuisant et peu de soldats regagnent l’Italie.
Au cours de la Troisième guerre punique, dernière guerre que se livrent les Romains et les Carthaginois, le consul Lucius Calpurnius Piso Caesoninus assiège la ville mais à la suite de la résistance de cette dernière, il se trouve forcé de se retirer.
Elle est transformée en colonie romaine par Jules César en 45 av. J.-C.. Selon Pline l’Ancien, Clypea devient par la suite une ville libre possédant un port de qualité dans lequel la flotte romaine peut se mettre à l’abri et qui, par sa position, est importante pour la navigation.
On voit à ce jour les ruines de l’ancienne ville entre la colline et la mer et des restes de fortifications romaines dans l’enceinte de la citadelle élevée en haut de la colline. Des parties considérables du quai et du môle de l’ancien port sont également conservées.
Tourisme
L’artisanat réside dans la réalisation de meubles anciens ou de style. Kélibia est devenue une référence dans le savoir faire. Sa production se vend aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger.
Tourisme: les plages de Kélibia possèdent le sable le plus blanc et le plus fin de la Tunisie. La proximité de l’Italie, la Sicile étant à 200 km et l’île Pantelleria à 70, est un atout pour attirer de plus en plus de touristes italiens.
Les hôtels se trouvent à El Mansourah, une zone touristique en bordure de mer. C’est un lieu calme où il fait bon de vivre.
La plus grande manifestation culturelle réside dans l’organisation du festival du film amateur au mois de juin de chaque année.
- Où aller :
- Plage el Mansoura
- Fort de Kélibia
- Kerkouane
- Où manger :
- Restaurant El Mansourah
- Café du Fort
- Vieux Port
- Toro-Fish
- LE MARIN
- Restaurant Monaco Bay
- El Mansoura
A Kélibia, la vie est simple et on s’y sent bien. Et en été, c’est juste magnifique !