Vivant à New York, Katherine Parker-Magyar est une écrivaine qui a eu un amour en Tunisie, surtout pour la ville de Sidi Bou Said. Une admiration véhiculée dans sa rubrique sur le site américain The Daily Beast intitulé « Oubliez Santorin, Découvrez Sidi Bou Said ».
« Moins populaire que le Maroc ou l’Egypte, la Tunisie est un joyau caché pour la plupart des Américains », écrit-elle.
Avec son architecture bleue et blanche, l’auteur Sidi Bou Said se compare à Santorin, une île de Grèce. Etre sauvée du tourisme de masse est un atout pour la ville, note-t-elle.
Le manque d’exposition de la ville aux médias sociaux ne manquera pas de séduire les voyageurs les plus exigeants, ainsi que son mélange d’influences maghrébines, d’hospitalité arabe et d’atmosphère méditerranéenne unique.
L’auteur rappelle que cette ville a été une source d’inspiration pour beaucoup de célèbres écrivains: “Cette ville aux proportions infiniment photogéniques a longtemps été une retraite bohème. Au début du XXe siècle, Tunis était un Paris alternatif pour les artistes de la Génération perdue, et Sidi Bou Said son Montmartre scintillant. Il a inspiré des écrivains français (Simone de Beauvoir, Collette, Michael Foucault) et des peintres (Henri Matisse, qui a peint ses célèbres portes bleues)”, dit-elle, en référence à l’auteur André Gide décrit la vie dans la ville comme « baignée dans un liquide apaisant et poire ».
Pour elle, contrairement à de nombreuses villes méditerranéennes d’Europe, Sidi Bou Said est un paradis pour les jeunes mariés à la recherche d’un monde de charme à l’ancienne et d’authenticité.
L’écrivaine conseille aux lecteurs des endroits à visiter tels que le Bon Vieux Temps, Dar Zarrouk, le Café des Nattes, les souks, le Palais du Baron d’Erlanger..