L’Occident romain s’étend sur les zones littorales de quatre pays du Maghreb actuel « le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’ouest de la Libye »
Carthage est à quelques kilomètres au nord de Tunis. Le billet d’entrée est valable pour l’ensemble du site et pour le musée. « Le parc archéologique des villas romaines » se trouve au bord de la mer sur le versant oriental de la colline de l’Odéon : « un espace situé au nord-est du site archéologique de Carthage en Tunisie. Cette colline est le site de nombreux vestiges romains, dont ceux du théâtre et de l’odéon. Dans son prolongement se situe le parc des villas romaines qui permet au visiteur de déambuler dans un quartier de la ville antique en grande partie dégagée. Le parc comporte en particulier la villa de Volière où la mosaïque des chevaux y a été placée ». Les villas occupent des îlots qui délimitent des rues parallèles et perpendiculaires. Ces grandes domus patriciennes présentaient de nombreuses mosaïques qui ont été pour la plus part déposées et sont exposées dans les musées de Carthage de Tunis. La villa la mieux aménagée est « la villa de Volière », cette vaste demeure, adossée à l’amphithéâtre, a été fouillée de 1991 à 1999, la mieux conservée du site, a été restaurée pour nous restituer un intérieur romain d’Afrique : des chambres précédées d’un préau soutenu par des colonnes autour d’une cour centrale agrémentée d’un jardinet et pavée de mosaïque ; de la terrasse, s’offre une superbe vue sur la baie de Tunis.
La villa était l’élément principal du parc par la qualité de la restauration effectuée dans les années 1960. Le nom de la villa comme cité provenait de la mosaïqué de Volière marquée par la présence d’oiseaux parmi les feuillages qui occupent le jardin au centre du viridarium, cœur d’une cour carrée encadrée par un portique orné de colonnes de marbre rose.
Il s’agit d’un quartier qui regroupe le plus grand nombre de vestiges d’habitations patriciennes mises à jour dans l’antique métropole. Si le tracé, très net et souligné par le trait puissant d’une portion de rue pavée, donne une idée précise de l’aménagement topographique dune cité romaine, les vestiges subsistant ne donne qu’une vague idée de l’agrément et du luxe de ces résidences qui s’étageaient en pente douce jusqu’au bord de la mer.
Découvrir également d’autres villas comme « la villas de Cryptoportique » qui est sur le cardo et celle de la rotonde pour son architecture particulière et ses jardins qui ont été restaurés. Ces grandes villas à portique datent de la fin du 1er siècle et furent généralement abandonnées au 3eme Siècle.
Les vestiges des villas sont dans un état médiocre sauf pour ceux de la villa de Volière ; L’intérêt principal du quartier consiste en la vision d’un quartier de la Colonia Lulia Carthago organisé en Insula ou îlot de 35 mètres sur 141 mètres.
Le quartier du 2eme siècle possède des rues au tracé orthogonal, « Paliers successifs entassés dans les flancs de la colline » ; l’amont est situé dans le sol, l’aval s’ouvre sur la rue en surplomb au-dessus du palier inférieur. Les appartements se situaient à l’étage et les boutiques ont occupaient le rez-de-chaussée au niveau de la rue.