La Tunisie, avec plus de 1300 Km de côte, est un »paradis pour les pêcheurs », en particulier pour ceux qui pratiquent la chasse sous-marine. Ses eaux territoriales s’étendant sur un large plateau continental, elles sont particulièrement riches en poissons, mollusques et crustacés. Du nord à l’extrême sud se succèdent les rivages rocheux, les longues plages de sable fin, les criques et les baies au-delà desquelles on trouve un certain nombre d’îles.
Pratiquer la pêche en Tunisie, c’est allier les plaisirs d’un sport à la découverte de sites variés et de fonds sous-marins magnifiques. Elle se fait soit en bord de mer ( à la ligne ), ou en se plongeant dans les eaux transparentes de la Méditerranée.
Pour la pêche sous-marine, de nombreuses localité sont dotées de clubs qui proposent des formations et des immersions dans les profondeurs de la Grande Bleue, telles que les villes de Tabarka « Région du Nord-ouest », de Bizerte « Région du Nord-est », de la Marsa « une banlieue de Tunis », de Monastir « dans la région du Sahel ».
Les poissons que l’on trouve en très grande quantité sont : le Poisson Bleu tels que : « Sardines, Anchois, Maquereaux, Thons, Bonites », aussi le Poisson Blanc tels que « Mérou, Daurade, Rouget, Pageot, Pagre, Hirondelle », ou encore Les Crustacés tels que : « les Crevettes et les Langoustes ». Le poisson Blanc et les Crustacés se pêchent sur le long des côtes alors que le Rouget, le Merlu et les Crevettes se pêchent en haute mer.
Les festivals d’été redonnent un goût à la vie et font travailler des gens, qui dans l’activisme associatif et qui dans la dynamique économique. Leur propagation dans tous les coins du pays était de bonne intelligence pour ce qui mériterait la désignation de « démocratie culturelle », car quant une petite ville organisait son festival, elle était bel et bien en fête, dans le bain des arts et de la culture.
Ce qui est nouveau cette année, c’est la conscience retrouvée de ces activités qui redonnent sens à l’engagement culturel des masses populaires dans les différentes régions du pays et qui fédèrent, autour de la joie commune, les gens de toutes conditions.
Le festival de la pêche a lieu dans la ville de Sayada « Monastir », grâce à une mobilisation citoyenne autour de ce festival, celui-ci a vite évolué de la dimension régionale à la dimension nationale, convoitant même le statut international par des invités venus de plusieurs pays d’enrichir les programmes des colloques et des soirées poétiques, sur de longues années, la ville a été un pôle culturel d’excellence et une vraie pépinière de la vie associative.
Des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes, ont donné de leur temps et de leur argent pour que leur ville égrène les activités culturelles sur toutes les saisons de l’année. Le Festival National de la pêche de Sayada était là solide sur des piliers, regroupant toutes ces structures et d’autres encore et illuminant de sa lumière la ville de la pêcheuse, trois semaines durant parfois ‘’comme une douce brise d’été’’
Vivement alors les Festivals !!!
